On a lu pour vous de la "mommy porn"
Au comptoir aujourd’hui, on vous parle de l’instant Mommy Porn de la semaine.
Je pense que ma définition du roman érotique se rapprochait davantage de l’oeuvre du Marquis de Sade que celle d’E.L. James (l’inceste en moins ok).
Alors quand je suis arrivée à la page 551 de Fifty Shades of Grey, j’ai (presque) poussé un cri de soulagement. Et je n’exagère même pas. Je vais vous dire comment tout a commencé, puis je vous dirai ce que moi j’ai pensé de ce livre à peine sorti, à peine adapté au cinéma.
Mais pourquoi lire un livre lorsqu’on sait déjà qu’il ne va pas nous faire bander ?
Ce devait être vers le mois de juillet 2012, que j’apprenais l’existence de Fifty Shades of Grey. Je m’en souviens parce que à cette époque j’avais encore le loisir de prendre des bains de soleil sur ma terrasse. Autant dire que l’époque me paraît lointaine, si je considère les -36° qui brûlent ma peau aujourd’hui. Avant j’aimais l’hiver, mais là, mes sentiments sont confus.
Donc, je venais de rentrer me rafraîchir le visage et boire un verre d’eau glacée, ET jeter un oeil à Facebook, notre bien-aimé-détesté à tous. Damn les habitudes ont la vie dure. Lorsque à travers la critique d’un rédacteur des Inrocks, je découvre les nuances grisâtres de E.L. James. Et pour être honnête avec vous, je ne me suis pas sentie franchement convaincue, malgré l’envie sous-jacente d’avaler un peu d’érotisme littéraire.
Quelques mois passèrent, et j’avais l’impression de voir régulièrement le titre du livre ou le nom de son auteure dans les médias. Le froid arrivait, les sorties se distançaient, et je tournais parfois un peu en rond dans mon dépanneur. Alors j’ai eu une idée.
Une amie à moi, férue de bouquins et suffisamment proche pour se laisser embarquer,
Source: Slogan1969